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L’association des femmes de la RTS a dénoncé les « actes sexistes » et le « harcèlement » dont elles sont victimes à travers le pays par les hommes politiques, les artistes et même certains membres de l’Office national de la lutte contre la corruption.

« Les femmes n’ont pas de voix »

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ne décolèrent pas. Elles sont remontées contre le « silence » de leurs confrères. L’association des femmes de la Rts a dénoncé les « actes sexistes » et le « harcèlement » dont elles sont victimes à travers le pays par les hommes politiques, les artistes et même certains membres de l’Office national de la lutte contre la corruption (Ofco).

« Les femmes n’ont pas de voix », a déclaré Fatou Thiam Diaw, présidente de l’association. « Nous ne sommes pas des victimes, mais des actrices de la société », a-t-elle ajouté à des journalistes, à l’issue d’une rencontre organisée jeudi dernier à Dakar avec des femmes journalistes pour parler de leurs droits et de leurs conditions de travail.

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) n’ont pas encore digéré que des hommes politiques comme Khadim Diakhate aient accusé le directeur de l’Ofco, le docteur Daouda Diaw, et son épouse d’être des « prédateurs sexuels ». « On nous a même fait savoir qu’il a été condamné par la justice », a-t-elle déploré.

« Certains hommes politiques nous ont dit qu’ils nous ont déjà accusées de choses comme ça, mais qu’il y avait des femmes qui le faisaient aussi. Et puis il y a le harcèlement de certains artistes et membres de l’Ofco », a-t-elle dénoncé.

« Le fait d’être une femme dans ce secteur de la communication n’est pas une excuse pour qu’on nous insulte », a-t-elle insisté.

Les femmes de la Rts ont fait observer que les femmes sont toujours les plus exposées dans le secteur des médias. Elles sont, en outre, confrontées à des difficultés « inhérentes » à leur genre, notamment le « manque de protection » et les « salaires très bas ».

Certaines d’entre elles dénoncent la « maltraitance » et « la violence, y compris sexuelle » subies par les femmes dans leur travail. Elles demandent « justice et réparation » pour les « violences physiques » et les « agressions psychologiques ».

« Quand on est une femme, on est souvent confrontée à des pressions de la part des employeurs et des employeurs, de la part des collègues et des collègues, qui vont jusqu’à des propos dégradants, à des agressions », a expliqué Mme Diaw.

« Il y a un plafond de verre qui empêche les femmes de devenir des décideurs », a-t-elle souligné.

Mais, les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) demandent aux autorités de la place de « veiller à ce que les lois de protection des femmes soient respectées », en vue de garantir leur droit à la parité et à l’égalité des sexes dans les médias.

« Nous demandons aux autorités de la place de prendre des mesures pour garantir la sécurité de toutes les femmes », a-t-elle indiqué.

Avant sa rencontre avec les femmes de la Rts, Mme Diaw était l’invitée de l’émission « Parlons-en » diffusée sur la Rts, mardi dernier.

« On a un pouvoir »

Elle a souligné qu’elle est « très fière » d’être une femme et que « nous avons un pouvoir » dans ce secteur. « Nous devons l’utiliser et l’exploiter », a-t-elle déclaré.

« On ne peut pas accepter que le métier soit encore réservé aux hommes et c’est une iniquité », a-t-elle ajouté en citant l’exemple du fait que seuls les hommes peuvent occuper des postes au sein de la Rts et de l’Ofco.

Elle a rappelé que le gouvernement a « voté un texte pour garantir une parité dans les nominations », à savoir 50 % des personnes nommées sont des femmes.

« C’est une exigence pour nous de travailler à ce que la parité soit effective », a-t-elle relevé.

« Les femmes doivent jouer leur rôle », a-t-elle affirmé en soulignant que les femmes sont « souvent les personnes de la maison », « les femmes à la maison », ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

« Il y a plein de femmes dans les instances de la Rts et des autres institutions qui ne sont pas nommées », a-t-elle noté.

Elle a estimé que le secteur du divertissement et de la culture a « un fort potentiel » de création d’emplois et de richesse pour le pays et qu’il peut permettre au Sénégal de « rattraper » les autres pays de la sous-région et l’Afrique en matière de production de contenu audiovisuel.

« Ce secteur doit être le moteur du développement du Sénégal », a-t-elle dit.

Elle a aussi affirmé que le secteur du divertissement et de la culture « doit faire une place plus importante aux femmes », pour qu’elles aient « les mêmes chances » que les hommes.

« Nous devons donner de la place à la femme », a-t-elle affirmé, affirmant que les femmes doivent « avoir le même statut » que les hommes et « les mêmes droits » que les hommes lorsqu’elles sont dans les instances de la Rts et les autres institutions du pays « et c’est un acquis », a-t-elle dit.

Elle a indiqué que la Rts a mis en place une commission pour le traitement de ces questions, en vue d’atteindre une parité effective dans la société.

La Rts a mis en place une commission pour le traitement de ces questions, en vue d’atteindre une parité effective dans la société.

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) dénoncent régulièrement le « harcèlement » et le « manque de protection » dont elles sont victimes.

L’association des femmes de la Rts avait lancé un appel à la mobilisation et à la grève dans les médias pour demander au gouvernement « d’assurer la protection de toutes les femmes journalistes ».

« Le gouvernement doit nous protéger », a affirmé Fatou Thiam Diaw, en rappelant que la loi portant promotion et protection des femmes en tant que citoyennes à part entière est en cours d’adoption. « Cela passe par la loi sur la protection des femmes qui nous donne une certaine protection », a-t-elle souligné.

La lutte des femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) pour la protection des journalistes et contre les violences faites aux femmes est « une lutte nationale », a-t-elle indiqué.

L’association a demandé « une meilleure protection des femmes journalistes », « pour que ce qui se passe ne se passe pas dans d’autres pays ».

Elle a aussi demandé « aux femmes journalistes de dénoncer les actes qui se passent », car « c’est inacceptable que ce qui se passe soit toléré dans certains pays » de la sous-région et « que l’on se taise », en citant le cas du Sénégal.

« C’est un phénomène inacceptable et cela ne se passe pas que dans notre pays », a-t-elle indiqué.

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont rappelé que le Sénégal a ratifié la Convention des Nations unies sur la discrimination à l’égard des femmes (1983), le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (2004) et la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (2003).

« La ratification de ces instruments ne se limite pas au Sénégal, nous demandons également aux autres pays de ratifier ces instruments et c’est pour cela que nous demandons à l’Ofco de les respecter », a-t-elle souligné.

« Si la situation des femmes ne se règle pas dans notre pays, c’est inacceptable et cela ne se règle pas que dans notre pays », a-t-elle relevé.

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont aussi demandé à l’Ofco de s’impliquer davantage pour assurer la protection des femmes journalistes et leur donner plus de moyens pour exercer leur profession.

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont demandé à l’Ofco de s’impliquer davantage pour assurer la protection des femmes journalistes et leur donner plus de moyens pour exercer leur profession.

L’association des femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) réclame des « sanctions sévères » pour les agresseurs des journalistes « en attendant que justice soit faite ».

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont demandé aux autorités « des sanctions sévères » pour les agresseurs des journalistes « en attendant que justice soit faite ».

Elle a également demandé à l’Ofco de faire des « statistiques sur les plaintes déposées contre les auteurs » d’agressions et « de les faire respecter par les personnes en charge du traitement de ces plaintes ».

Les femmes de la Radio télévision sénégalaise (Rts) ont demandé à l’Ofco de faire des « statistiques sur les plaintes déposées contre les auteurs » d’agressions et « de les faire respecter par les personnes en charge du traitement de ces plaintes ».